Les ALVÉOLES de la TERRE

Vision primordiale de la Forêt-jardin planétaire alvéolaire

de Maolintiam (1988) (transcription de Magamigeo)
Pour me joindre: magamigeo@yahoo.ca
-Derniere modification: 2009/07/26

L'HOMME CO-CRÉATEUR

 

 

 

UNE TERRE D'AMAZONIES

«L'homme primordial se reconnaît toujours comme co-créateur et co-gestionnaire de la planète Terre; il a participé activement à sa genèse ainsi qu'au développement et au maintien de la vie végétale dans l'abondance, la diversité et l'harmonie, façonnant patiemment et amoureusement les Amazonies de cette Pangaïa luxuriante, malgré ce qui semble, pour certains, avoir été des « impossibilités climatiques ».

 

DÉSERTIFICATIONS CIVILISÉES

Malheureusement, les civilisations, ayant abandonné la sagesse éternelle en ont fait les Saharas d'aujourd'hui, qu'il est de notre devoir et en notre pouvoir de reverdir.

 

TERRE-ÉTOILE HABITÉE

 

DES FONCTIONS VITALES

Pour les peuples primordiaux la Terre est une étoile harnachée, «terrassée», façonnée dans sa substance et à laquelle ont été affectées des fonctions propres à canaliser les énergies qui parviennent aussi bien du cœur de la planète et du reste du cosmos, que des êtres qui constituent un plexus horizontal au croisement de ces forces-là.

 

 

FLEUVES D'ÉNERGIES

De la surface de la Terre, ils ont observé les fleuves d'énergie qui s'y échangeaient entre « ciel et terre ». Ces fleuves ne se touchent pas en tangente mais ils se fusionnent en partie. Les humains d'alors ont donc déterminé la frange de compénétration, l'orientation et la composition précises.

 

L'ALVÉOLE

 

RAPPORT HEXAGONAL

Ils ont constaté que si un de ces fleuves était abstraitement isolé des autres, il offrirait au contact du sol une section circulaire; mais qu'en réalité l'interpénétration de ces fleuves qui se jouxtent répond à l'harmonique 6/7, rapport hexagonal alvéolaire qu'on retrouve notamment dans la règle de cristallisation de l'eau, base de la vie et dans le carbone qui en est la substance fondamentale dans les conditions planétaires actuelles.

Les primordiaux ont eu à cœur d'intégrer ce constat et de l'utiliser en observant très finement les effets qu'il permettait d'obtenir sur la vie.

 

 

TERRE FAÇONNÉE POUR LA VIE

L'utilisation de cette connaissance a permis de modeler la surface de la Terre afin d'y installer la vie et de commencer à la répandre dans le sol et en hauteur dans l'atmosphère.

 

UNITÉ DE MESURE UNITÉ DE TEXTURE

INTERFACE

FUSION D'ÉNERGIES AMOUREUSES

L'alvéole est une unité de mesure, c'est aussi une unité de texture de la planète et de sa biosphère, c'est le point de rencontre avec l'éther: l'interface où les particules qui viennent de l'éther et celles qui viennent du centre de la Terre à travers le prisme adamantin, se rencontrent et fusionnent amoureusement.

 

 

CONSTANCE,

COHÉSION,

COHÉRENCE

C'est le lieu de rencontre de deux courants énergétiques polarisés en présence d'un équatorial qui assure la constance et qui maintient, par le jeu alvéolaire, la cohésion planétaire.

C'est dans ce lieu biosphérique alvéolé qu'il est possible de développer une vie cohérente et harmonieuse.

 

RÉAPPRENDRE À PERCEVOIR

L'homme peut réapprendre à reconnaître ces courants cosmiques qui tissent notre planète, réapprendre à les percevoir à travers cette cellule vivante du corps de Gaïa, qu'est l'alvéole.

 

ALVÉOLE, CELLULE DU CORPS DE GAÏA

L'alvéole a ses vacuoles, son noyau, ses mitochondries,... Et si l'on ne visualise pas les alvéoles on perd la dimension histologique de la planète.

L'alvéole a des organes précis qui se partagent la surface du sol.

Ces organes ont besoin d'être dégagé et redynamysé pour que la cacophonie actuelle redevienne musique; car l'alvéole c'est de la musique.

 

LA MUSIQUE DE LA BIOSPHÈRE

 

 

UNE SYMPHONIE D'ÊTRES VIVANTS

La forme de l'alvéole est aussi importante que la forme du violon.

La perception alvéolaire amène à dégager un «orgue à plusieurs claviers» qui permet de lancer un appel vers toutes les gammes d'esprits desquels on espère un écho qui donnera la symphonie spécifique à chaque alvéole.

 

 

 

 

 

L'HOMME, CHEF D'ORCHESTRE

 

En remettant ces instruments merveilleux que sont les plantes dans leur contexte musical, elles vont assumer la constance de cette œuvre redynamisant les sols sans nécessiter l'intervention de l'homme tous les quarts d'heure... la symphonie sera devenue «autogérée». Car si les plantes et les alvéoles sont des instruments de musique, l'homme est le chef d'orchestre qui leur fait retrouver et jouer leur partition musicale et ne vient que pour recueillir les bravos au moment des récoltes.

 

TERRE, AIR, EAU et FEU

 

AN-AGRI-CULTURE

 

GÉURGIE

La phase présente de retour à ces valeurs éternelles amène à rétablir la pratique d'un rapport avec les éléments (terre, air, eau et feu) et avec les esprits de la vie. Nous définissons ce rapport par le terme Anagriculture lorsqu'il s'agit de désigner l'aspect de libération des cultures multiples, et par le terme Géurgie lorsqu'il s'agit de désigner l'acte chamanique qu'est ce rapport.

L'homme redevenu créateur de planètes, c'est la revanche d'Enkido sur Gilgamesh.

En anagriculture, les formes, les dimension, les orientations, les compositions des unités hologrammatiques du sol ont une importance prioritaire de même que la présence simultanée des quatre éléments, de l'homme, de l'animal libre et de l'arbre.

 

 
UN CHOC CULTUREL

Les technologies anagricoles peuvent choquer, déconcerter ou dépayser; elles sont toujours un défi à la logique cartésienne, «civilisée» et industrielle.

 

 
S'IDENTIFIER AU COSMOS

Ce constat alvéolaire et cette dynamique sont vécus par les Lnog comme une identification avec le cosmos vivant, global et avec les esprits spécifiques des êtres impliquée, Terre, Soleil, les Étoiles, les esprits des plantes, des animaux, des minéraux et les esprits ou égrégores d'origines, de fonctions et de natures diverses pour lequel chaque point de la planète peut revêtir une importance structurelle ou occasionnelle.

 

 
TERRE ANDROGYNE

Cette vision a comme préalable une dispositon affective, elle permet de voir la substance et la dimension cosmique de la planète, cette terre androgyne à la fois maternelle et paternelle.

«C'est à notre tour de porter Gaïa, elle qui nous a tant portés», et de développer aussi notre côté maternel envers elle.

Le contact avec Gaïa, ça n'est pas seulement de gratter la terre mais pour un primordial de caresser un être vivant qui a exactement les mêmes gammes de plaisirs que nous.

La façon de vivre l'alvéole et de la vibrer permet l'irisation totale de la lumière.

 

UN ACTE DÉMIURGIQUE

 

 

   

RETOUR À LA VIE

L'expérience multimillénaire des peuples traditionnels leur a enseigné que cet acte créateur était un acte démiurgique permettant de féconder la Mère-Sœur-Amante-Fille qu'est Gaïa la Terre et d'y dessiner les incomparables paysages d'un jardin d'Eden perpétuel dont les qualités vibratoires atteignent le seuil biologique permettant le phénomène caractéristique de la vie qui se définit par les facultés de conscience, d'assimilation et de reproduction.

 
SYLVILISATION

Dans cette vision les peuples primordiaux avaient vécu depuis toujours dans un rapport de gestion cosmique, harmonieuse et génératrice appelée SYLVILISATION et dont l'expression principale est l'identité avec la forêt-mère.

 

FORÊT, UNE PEAU DE CHAGRIN ENTRE LES MAINS DES CIVILISÉS

CIVILISATION

Cette forêt, ils l'ont vu rétrécir depuis des millénaires en même temps que leurs populations et leurs droits en fonction de l'accroissement des concepts, des institutions et des génocides globalement appelés «civilisation» laquelle vise à accomplir l'homme à travers ses murs, ses contraintes sociales et ses consommations.

 

CULTURE ET AGRICULTURE CONTRE NATURE

 

 

 

 

En résumé, la civilisation s'est, au propre et au figuré, structurée sur la culture et l'agriculture sous des variantes multiples tandis que la sylvilisation se comporte en créatrice, gestionnaire et responsable du maintien de la Nature en évolution constante.

Inutile de dire que cette vision débouche sur des connaissances et des technologies très riches et extrêmement fines. Elles ne peuvent qu'être l'objet d'une formation élaborée qui passe par les mains et dont le premier stade est un déconditionnement des barrages mentaux qui servent d'assise à tous les murs de Berlin comme à ceux de l'esprit.

 

Artemis: un symbole sans reelle signification aujourd'hui.

Et pourtant, elle symbolise la TERRE.

NIT MOY GARABOU NIT

L'HOMME DESCEND DE L'ARBRE

Tandis que certains peuples chantent «Nit moy garabou nit» (l'homme est l'arbre-remède de l'homme), d'autres vont jusqu'à oser affirmer que l'homme, dans sa forme actuelle est un sous-produit de l'arbre.

 
UN JARDIN DE VIE

Comment dès lors concevoir une distinction entre jardin et forêt, entre zone habitée et zone cultivée; entre productivité et luxuriance...

Les éléments, les lois physiques, les composants et fonctions chimiques, les merveilles de la biologie dans son application aux hommes, aux animaux, aux plantes voire aux minéraux; la définition même de la vie, de ses besoins, des moyens pour les combler et du mode de partage des fonctions, des outils et des produits..., autant de concepts à remettre en question en même temps que se développe l'apprentissage manuel et pragmatique pour constituer le deuxième élément de cette double spire dont les mystérieux synapses des échelons qui les relient sont réalisés sous l'action des esprits, des plantes et des autres forces de la nature.»